Institut des Belles Lettres Arabes - incendie 2010

Suite à l’incendie de la l’Institut des Belles Lettres Arabes de Tunis en 2010 (qui a perdu presque la moitié de son patrimoine intellectuel qui comprenait 35 000 volumes et 600 titres de périodiques), une amie bénévole connaissant bien mon travail et mon positionnement artistique, impliquée dans la restauration des livres, m’a sollicitée à plusieurs reprises pour apporter un témoignage particulier sur ce drame.
Plusieurs mois après, les images qui se sont présentées à moi furent étonnement empreintes d’optimisme, d’espoir et de sérénité cintrées d’intense recueillement et d’une profonde transcendance.
M’ont accueillis le tableau de mon peintre tunisien favori dans sa corolle épanouie par le souffle du feu, une page cherchant sa liberté offrant à la vue des messages symboliques diffusant courage et mobilisation. Mes appréhensions et l’exaspération du père Jean face au ballet des visiteurs opportunistes en ce lieu où un Père Blanc avait perdu la vie dans l’incendie se sont estompées grâce à cette séance au cours de laquelle la poésie et l’espoir ont pu se révéler.
Les traces lumineuses du cœur des ouvrages non consumés par le pression des livres les uns contre les autres révélées par la blancheur de leur emplacement sur les étagères noircies par la fumée, captées et restituées ont profondément émus le père Jean et ainsi justifié mon passage tardif, intimidé par tant d’émotions.
 Suite à l’incendie de la l’Institut des Belles Lettres Arabes de Tunis en 2010 (qui a perdu presque la moitié de son patrimoine intellectuel qui comprenait 35 000 volumes et 600 titres de périodiques), une amie bénévole connaissant bien mon travail et mon positionnement artistique, impliquée dans la restauration des livres, m’a sollicitée à plusieurs reprises pour apporter un témoignage particulier sur ce drame.
Plusieurs mois après, les images qui se sont présentées à moi furent étonnement empreintes d’optimisme, d’espoir et de sérénité cintrées d’intense recueillement et d’une profonde transcendance.
M’ont accueillis le tableau de mon peintre tunisien favori dans sa corolle épanouie par le souffle du feu, une page cherchant sa liberté offrant à la vue des messages symboliques diffusant courage et mobilisation. Mes appréhensions et l’exaspération du père Jean face au ballet des visiteurs opportunistes en ce lieu où un Père Blanc avait perdu la vie dans l’incendie se sont estompées grâce à cette séance au cours de laquelle la poésie et l’espoir ont pu se révéler. 
Les traces lumineuses du cœur des ouvrages non consumés par le pression des livres les uns contre les autres révélées par la blancheur de leur emplacement sur les étagères noircies par la fumée, captées et restituées ont profondément émus le père Jean et ainsi justifié mon passage tardif, intimidé par tant d’émotions.
Suite à l’incendie de la l’Institut des Belles Lettres Arabes de Tunis en 2010 (qui a perdu presque la moitié de son patrimoine intellectuel qui comprenait 35 000 volumes et 600 titres de périodiques), une amie bénévole connaissant bien mon travail et mon positionnement artistique, impliquée dans la restauration des livres, m’a sollicitée à plusieurs reprises pour apporter un témoignage particulier sur ce drame.
Plusieurs mois après, les images qui se sont présentées à moi furent étonnement empreintes d’optimisme, d’espoir et de sérénité cintrées d’intense recueillement et d’une profonde transcendance.
M’ont accueillis le tableau de mon peintre tunisien favori dans sa corolle épanouie par le souffle du feu, une page cherchant sa liberté offrant à la vue des messages symboliques diffusant courage et mobilisation. Mes appréhensions et l’exaspération du père Jean face au ballet des visiteurs opportunistes en ce lieu où un Père Blanc avait perdu la vie dans l’incendie se sont estompées grâce à cette séance au cours de laquelle la poésie et l’espoir ont pu se révéler.
Les traces lumineuses du cœur des ouvrages non consumés par le pression des livres les uns contre les autres révélées par la blancheur de leur emplacement sur les étagères noircies par la fumée, captées et restituées ont profondément émus le père Jean et ainsi justifié mon passage tardif, intimidé par tant d’émotions.